Faire un observatoire oui, mais quoi ? Coupole ou abris à toit roulant ?

Mon choix c'est donc orienté vers un abri à toit ouvrant surélevé, avec un toit plat, et un rail en pente.
Le plancher de l'observatoire est à 1.3 m au dessus du sol dans un bosquet de végétation pour diminuer la turbulence locale.
Avec un toit plat, on est sûr que les flexions du toit, qui reste donc « souple », assureront le contact des roues sur le rail. En effet si le toit est trop rigide, toiture à deux pentes triangulée, sur quatre roues il y en aura probablement une qui va rester en l'air.
Le rail est en pente ce qui a plusieurs avantages : l'eau de pluie ne peut pas s'accumuler sur le toit plat ou sur la partie exposée du rail, le mur sud est plus bas que le nord ce qui facilite le pointage aux faibles hauteurs vers le sud. En revanche, le poids du toit a tendance à ouvrir l'observatoire, le verrouillage en position fermée est donc très important et particulièrement solide. Pour le moment un palan en cordage de marine assure l'ouverture et la fermeture manuelle du toit, un jour je placerai un treuil électrique.

La construction est métallique ! Hérésie ? Non car les matériaux de construction pour un observatoire doivent avoir une inertie thermique faible. Donc, ce sont soit des matériaux peu conducteurs de la chaleur (bois, syporex, résine) soit des matériaux qui se refroidissent très vite (métal), en tout cas surtout pas de béton.
La charpente est entièrement métallique avec des tôles de bardage en acier galvanisé peintes pour une question d'esthétique. L'isolation thermique de ce four est un point délicat, afin que la température intérieure ne monte pas trop en été.




Et voici l'observatoire sous la neige en 2003 ! :

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